Installation d’un poêle à bois
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Installation d’un poêle à bois
À la fois économique et autonome en électricité, le chauffage au bois continue d’attirer l’attention dans un contexte énergétique difficile. Ce type de chauffage d’appoint est particulièrement efficace, surtout en complément d’une chaudière fonctionnant à des énergies fossiles (fioul ou gaz) ou de radiateurs électriques. Toutefois, son installation est complexe et doit respecter le DTU 24.1. Conseils Thermiques vous met en garde sur les aspects critiques et vous oriente vers un professionnel qualifié.
- Emplacement
- Conduit de raccordement
- Évacuation des fumées
- Entrée d’air
- Mise en service
- Guide pratique d’installation
- Coût d’installation
- Liste de contrôle
Sélectionner le meilleur emplacement pour votre poêle à bois
Position : Souvent, l’emplacement du poêle à bois est limité par un conduit de fumée déjà présent. À cet endroit, il est essentiel de s’assurer que le sol peut supporter le poids de l’appareil. Certains poêles avec un manteau accumulateur peuvent peser plus de 300 kg, tandis que ceux en fonte ou en acier pèsent généralement autour de 100 kg.
Protection du sol : Si le sol est sensible à la chaleur, il doit être protégé par un revêtement incombustible, souvent en acier ou en verre. Ce revêtement doit être plus grand que l’emprise au sol du poêle, couvrant une zone d’au moins 50 cm devant et 20 cm de chaque côté. Ces mesures sont spécifiées dans le manuel du fabricant.
Distances de sécurité pour un poêle à bois De Dietrich – Réalisation : Ener’ecos (76).
Distances de sécurité – autour du poêle : En général, une distance de sécurité de 80 cm devant le poêle et 20 cm sur les côtés par rapport aux matériaux combustibles est recommandée. Il n’existe pas de « norme » absolue, il est donc préférable de se référer aux recommandations du fabricant.
À noter que pour un poêle à bois avec plusieurs faces vitrées, les distances de sécurité doivent être augmentées sur toute la zone de rayonnement.
Système de raccordement pour votre poêle à bois
Définition : Le conduit de raccordement permet le passage des gaz de combustion entre la sortie des fumées du poêle et le conduit de fumée. Il va généralement du poêle jusqu’au plafond intermédiaire.
Le conduit de raccordement relie le poêle au conduit de fumée.
Collecteur de suies : Si le raccordement se fait par l’arrière, un té doit être installé pour recueillir les suies. Si le raccordement est en haut, cet élément doit déjà être intégré dans l’appareil.
Configuration : Le conduit de raccordement doit être étanche, avoir un diamètre identique ou supérieur à celui de la buse, et être aussi court et direct que possible. Si ce conduit comporte des coudes, la somme des changements de direction ne doit pas dépasser 180°. Il est préférable d’utiliser deux coudes à 45° plutôt qu’un angle de 90° pour limiter la perte de charge et éviter les accumulations de suies.
Exemples de conduits de raccordement avec buse à l’arrière et sur le dessus. Réalisation : MF Cheminée (13).
Si le conduit de raccordement a une section horizontale pour « ajuster » le conduit de fumée, il doit être incliné vers le haut à 3%. Il est conseillé de ne pas dépasser 2 mètres pour cette partie, même si la norme autorise jusqu’à 3 mètres.
Distances de sécurité : Le conduit de raccordement est souvent en métal simple paroi (non isolé). Dans ce cas, respectez une distance de sécurité de trois fois le diamètre par rapport aux matériaux combustibles, avec un minimum de 375 mm. Par exemple, pour un conduit de 150 mm, une distance de 45 cm est requise par rapport à un mur combustible.
Distances de sécurité par rapport aux surfaces inflammables. Schéma : Recommandations professionnelles, guide RAGE.
Il est possible de diviser par deux ces distances de sécurité dans les cas suivants, tout en gardant un minimum de 200 mm :
- En installant un habillage ventilé autour du conduit simple paroi, ce qui réduit le rayonnement.
- En mettant en place une cloison ventilée contre le mur derrière le poêle.
Installation d’un habillage ventilé. Photo : Poujoulat.
Une autre option est de choisir un conduit isolé. Pour une résistance thermique entre 0,4 et 0,6 m².K/W, une distance de sécurité de 8 cm est à prévoir.
Système d’évacuation des fumées pour poêle à bois
Définition : Le conduit de fumée évacue les fumées à l’extérieur de la maison. Dans le cas le plus simple, il commence au niveau du plafond intermédiaire (où il se connecte au conduit de raccordement). Toutefois, il peut aussi démarrer depuis un sous-sol.
Évaluation : Pour un conduit de fumée existant, le professionnel doit vérifier sa conformité avec le nouvel appareil concernant la résistance à la chaleur, le tracé, l’isolation, la section, et l’étanchéité.
Chimisation ou tubage : Souvent, ce conduit de fumée doit être rénové par chemisage ou tubage.
Le chemisage consiste à appliquer un revêtement spécial pour rénover le conduit de fumée existant. Cette technique nécessite un temps de séchage d’environ trois semaines.
Chimisation par projection de mortier. Réalisation : Eminance (28).
Le tubage consiste à insérer un tube conforme à l’intérieur du conduit de fumée. Il n’est alors pas nécessaire de réaliser un test d’étanchéité. Ce tubage peut être fait avec des éléments rigides ou flexibles.
Installation d’un tubage flexible isolé dans un conduit existant.
En pratique, cette solution est souvent privilégiée pour sa facilité et rapidité d’installation. Cependant, elle peut réduire la section du conduit de cheminée si celui-ci est déjà marginal.
Dimensionnement : Un calcul de dimensionnement est essentiel pour vérifier la conformité du conduit de fumée. Pour cela, on peut utiliser une application gratuite nommée « Conduits Réno », qui est très accessible et permet de générer un rapport de conformité. Pour référence, un tubage de 150 mm de diamètre et d’au moins 4 mètres de hauteur permet généralement d’obtenir un bon tirage.
Configuration : Le conduit de fumée doit être le plus droit possible et respecter les règles suivantes :
- Pas plus de deux dévoiements
- Angle de 45°C maximum par dévoiement pour les conduits métalliques isolés
- Angle de 20°C maximum pour les conduits maçonnés
- Hauteur maximale de 5 mètres entre deux coudes
Sortie de toiture : Pour une toiture classique, le débouché du conduit doit être situé à au moins 40 cm au-dessus de toute construction située à 8 mètres ou plus.
Distances de sécurité : Les distances de sécurité par rapport aux matériaux combustibles dépendent du niveau d’isolation des matériaux utilisés. Voici quelques exemples :
Conduit maçonné en situation intérieure | ||||
Résistance Thermique* | ≤0,22 | 0,22 à 0,38 | 0,38 à 0,65 | >0,65 |
Conduit classé T>450°C et G | A éviter | 10 cm | 5 cm | 2 cm |
Tubage métallique isolé | ||||
Résistance Thermique* | ≤0,4 | 0,4 à 0,6 | > 0,6 | – |
Conduit classé T>450°C et G | Interdit | 8 cm | 5 cm | – |
*La résistance thermique notée R et exprimée en m².K/W indique le niveau d’isolation. Plus cette valeur est élevée, plus l’isolation est efficace et les distances de sécurité peuvent être réduites.
Il est à noter qu’un tubage métallique non isolé ne doit pas être utilisé en raison des risques d’incendie et de brûlures.
Traversée d’isolation : Si le conduit de fumée traverse une paroi isolée, un isolant incombustible doit être installé autour pour garantir la continuité de l’isolation. Cela se présente souvent sous la forme d’une « coque » découpable.
Installation d’une coquille isolante. Schéma : Recommandations professionnelles, guide RAGE.
Coffrage : Pour prévenir les risques de brûlures, un conduit de fumée métallique doit être protégé par un coffrage dans chaque pièce où il est accessible, sauf celle où se trouve le poêle. Ce coffrage peut être réalisé si les distances vis-à-vis des matériaux combustibles sont respectées. Sinon, il faut utiliser des matériaux incombustibles (classe au feu A1 ou A2s1d0). Dans les deux cas, le coffrage doit être ventilé en permanence par des ouvertures en haut et en bas.
Optimiser l’entrée d’air pour votre poêle à bois
La combustion du bois nécessite de l’oxygène provenant de l’air extérieur. Cet apport d’air peut se faire directement ou indirectement.
Arrivée d’air directe ou canalisée : Dans ce cas, l’air est amené directement par un conduit menant à l’extérieur (ou vers une zone toujours ventilée sur l’extérieur). Cette solution est recommandée en présence d’une ventilation mécanique ou d’une hotte aspirante, évitant ainsi toute interférence entre les systèmes.
Arrivée d’air directe. Réalisation : ABCV Services (78). / Arrivée d’air indirecte.
Arrivée d’air indirecte : Ici, l’air est amené par un orifice vers l’extérieur (ou vers une zone toujours ventilée sur l’extérieur).
Position de l’arrivée d’air : L’ouverture doit garantir un passage d’au moins 50 cm² pour un poêle à bois d’une puissance inférieure à 25 kW. Elle doit être placée à moins de 30 cm du sol extérieur pour éviter les obstructions et, de préférence, face aux vents dominants pour prévenir les inversions de tirage.
Arrivée d’air et vide sanitaire : Il est possible de prendre l’air comburant dans un garage, une cave ou un vide sanitaire, à condition que cet espace soit ventilé en permanence vers l’extérieur. Cela est satisfait si la section des ouvertures vers l’extérieur (en cm²) est au moins cinq fois la surface au sol (en m²). Par exemple, pour un vide sanitaire de 100 m², les ouvertures doivent avoir une superficie d’au moins 500 cm².
Mise en service de votre poêle à bois
Tirage : Une fois tous les éléments installés, le professionnel peut mesurer le tirage à l’aide d’un déprimomètre. À puissance nominale, les fabricants recommandent généralement une valeur de 12 Pa.
Il informe ensuite l’utilisateur sur la bonne utilisation de son appareil.
Stockage des bûches : Les bûches doivent être bien sèches (maximum 20% d’humidité, ce qui correspond à environ deux ans de séchage) et stockées dans un abri ventilé, à l’abri des intempéries.
Entretien : Il est nécessaire d’évacuer les cendres présentes sur la grille de combustion au moins une fois par jour et de vider le bac en dessous. Attention, si le bac à cendres n’est pas vidé à temps, des cendres peuvent entrer en contact avec la grille et l’endommager.
Concernant le ramonage, il doit être effectué par un professionnel au moins une fois par an et donner lieu à une attestation de conformité dans les 15 jours (décret n° 2023-641).
Premier allumage : Le premier allumage doit être effectué progressivement pour permettre aux matériaux de se dilater en douceur (risques de fissures sur les plaques en vermiculite, par exemple). L’appareil peut dégager des vapeurs dues au séchage des matériaux, ce qui est normal et nécessite une bonne aération de la pièce.
Fonction cuisson : Certains poêles à bois sont multi-usages et disposent d’une fonction cuisson. Cela peut inclure un poêle à bois avec four intégré ou une cuisinière à bois qui comprend des plaques en plus. Un temps d’adaptation est requis pour maîtriser la cuisson.
Guide pratique pour une installation aisée d’un poêle à bois
Pour illustrer le processus, nous allons suivre un chantier d’installation.
Contexte : Il s’agit d’une maison de ville de 80 m², avec un rez-de-chaussée et un étage. L’isolation est plutôt faible, et le professionnel a recommandé un poêle à bois de 6 kW lors de sa visite technique. Cet appareil servira d’appoint à une chaudière à gaz déjà installée.
Emplacement : Le poêle à bois sera installé le long d’un mur périphérique à l’endroit où se trouve déjà le conduit de cheminée. Étant donné que la niche destinée à accueillir le chauffage est relativement petite, le choix de modèles est limité. De plus, le technicien recommande une distance minimale de 20 cm entre le haut du poêle et le linteau pour assurer une bonne circulation d’air. Avant l’intervention de l’entreprise, le particulier a rénové la niche, en s’occupant des tuffeaux endommagés et du sol inachevé.
Pour le ragréage du tuffeau, il a d’abord fallu gratter la pierre avec une brosse métallique pour atteindre une pierre plus dure. Ensuite, des vis en inox ont été fixées et reliées par un fil inox pour créer une armature. Un enduit à base de mortier sable et chaux a été appliqué, suivi d’un enduit « patrimoine » de la même couleur que le tuffeau d’origine.
Pour la reprise du sol, celui-ci a d’abord été décaissé, puis un treillis métallique a été posé, suivi d’une dalle béton. Cela a été complété par du mortier réfractaire sur lequel des tommettes ont été posées. C’est un chantier qui nécessite plusieurs jours de préparation.
Préparation du chantier : Ensuite, les professionnels interviennent. Ils commencent par préparer le chantier en protégeant tous les éléments sensibles et en sortant le matériel nécessaire : poêle, éléments de fumisterie, outils et échelle.
Conduit de fumée : Ici, le choix a été fait de tuber directement le conduit pour garantir une installation conforme. Pour ce faire, il a d’abord fallu découper la cheminée existante afin d’y insérer un tubage flexible isolé. Ce dernier est fixé en haut et en bas. Comme le conduit est relativement droit, il n’y a pas de problème de dévoiements.
En revanche, la sortie des fumées n’était pas assez haute pour respecter la réglementation (distance minimum de 40 cm au-dessus de toute construction située à 8 mètres ou plus). Elle a donc été rehaussée par un élément isolé de 1,20 m.
Conduit de raccordement : Le poêle est préparé pour être raccordé par l’arrière, et un té est installé pour la collecte des suies. Le conduit de raccordement entre la buse du poêle et le conduit de fumée est ici très court (moins d’un mètre). Il est réalisé avec un conduit simple paroi sans risque pour les matériaux incombustibles à proximité.
Entrée d’air : Il n’était pas possible de créer une arrivée d’air canalisée directement à l’arrière du poêle pour des raisons réglementaires. Une arrivée d’air indirecte a donc été choisie.
Premier allumage : Le premier allumage a lieu en présence des utilisateurs. Le professionnel explique l’importance d’utiliser un allume-feu écologique (plutôt que du papier) et de brûler du bois bien sec (pour un meilleur rendement et une propreté du conduit). Il insiste également sur la gestion de l’air comburant : grande ouverture d’air pendant les premières minutes, puis position intermédiaire une fois le feu bien établi.
Utilisation : Les propriétaires utilisent le poêle à bois aussi souvent que possible. Ils profitent d’un coût énergétique avantageux et d’un confort supérieur dans le salon grâce au rayonnement agréable du poêle à bois sur plusieurs mètres.
Il n’y a pas que le chat qui apprécie le rayonnement du poêle…
Concrètement, la chaudière à gaz maintient une température hors-gel lorsque la maison est inoccupée (pendant les absences ou la nuit). Elle est programmée pour garantir une température de 19°C le matin, lorsque les occupants n’ont pas le temps d’allumer le feu avant de partir au travail. Le soir, c’est le bois qui prend le relais. Le week-end, le poêle à bois est utilisé toute la journée.
En attendant la plaque de finition en commande, une ardoise est placée devant le poêle pour protéger le parquet.
En termes de température, le confort est bien présent, bien qu’une différence soit notable entre le rez-de-chaussée (chauffé à 22°C) et l’étage (tempéré à 19°C).
Bilan : En conclusion, les propriétaires sont très satisfaits de leur acquisition. Le poêle à bois est confortable, écologique et autonome en électricité. Il complète efficacement la chaudière à gaz. En revanche, il faut accepter les contraintes de manutention (stockage des bûches), de rechargement (toutes les 45 minutes environ) et de nettoyage.
Coût d’installation d’un poêle à bois : éléments à considérer
Le budget à prévoir est d’environ 5 500 € pour un poêle à bois, fourni et installé par un professionnel. Pour donner une idée, voici un aperçu des dépenses dans l’exemple décrit précédemment.
Services | Coût |
Poêle | 2 100€ |
Fumisterie | 1 500€ |
Arrivée d’air | 150€ |
Installation | 1 100€ |
Total | 4 850€ |
Total TTC | 5 100€ |
Lors du choix du professionnel, il est conseillé de se tourner vers une entreprise certifiée RGE Qualibois, qui dispose des compétences nécessaires pour de tels travaux. L’ancienneté de la société, sa taille et sa proximité géographique sont également des facteurs à considérer.
Dans tous les cas, il est recommandé de demander plusieurs devis pour comparer les professionnels et examiner les aides disponibles pour financer votre projet.
Pour cela, Conseils Thermiques collabore avec plusieurs partenaires pour vous mettre en relation avec des artisans locaux certifiés RGE. Vous pourrez ainsi étudier plusieurs propositions techniques et commerciales, gratuitement et sans engagement.
Ces travaux de rénovation énergétique peuvent donner droit à des subventions (prime énergie). Si vous avez déjà un devis (non signé), vous pouvez encore en bénéficier.
Je souhaite recevoir ma prime pour la transition énergétique.
Checklist
Pour finir, voici une « Checklist » des points clés à aborder avec votre installateur.
Élément | Description | ✔ |
Emplacement | Support plat et robuste | |
Dist. sécurité correcte autour du poêle (selon notice) | ||
Conduit de raccordement |
Boite à suies disponible | |
Somme des changements de direction < 180° | ||
Si partie horizontale : pente de 3%, max 2-3m | ||
Distances de sécurité correctes : 3 fois le diamètre (simple paroi) ou 8 cm (conduit isolé) |
||
Conduit de fumée | Mis aux normes par tubage ou chemisage | |
Calcul et rapport de dimensionnement conformes | ||
Max. 2 coudes à 45° (tubage) ou 20° (maçonné) | ||
Sortie toiture > 40 cm du faîtage | ||
Distance de sécurité correcte : 8 cm (tubage isolé) | ||
Traversée d’isolation avec coquille isolante | ||
Coffrage ventilé si nécessaire | ||
Arrivée d’air | Canalisée si possible | |
Indirecte sinon (prise en compte VMC, hotte) | ||
Réception | Idéalement, test de tirage | |
Premier allumage en présence du professionnel. |
Anticiper l’installation d’un poêle à bois : les clés du succès
Installer un poêle à bois est une tâche complexe souvent confiée à un professionnel pour des raisons de sécurité. L’installation de fumisterie doit respecter de nombreuses contraintes concernant la géométrie (tracé le plus droit possible, diamètre approprié) et les distances de sécurité par rapport aux matériaux combustibles. Une arrivée d’air est également indispensable. Le technicien joue aussi un rôle de conseiller pour vous guider dans l’utilisation optimale de votre appareil.
Pour en savoir plus, consultez notre guide d’achat pour les poêles à bois ainsi qu’un témoignage d’application concrète en complément d’un chauffage électrique.
FAQ – Installation d’un poêle à bois
La distance de sécurité est essentielle pour éviter les risques d’incendie. Il est conseillé de respecter une distance d’au moins 80 cm devant le poêle et 20 cm sur les côtés par rapport aux matériaux combustibles. Ces distances peuvent varier selon les spécifications du fabricant et le type de poêle utilisé.
Lors de l’installation d’un conduit de fumée, il faut vérifier sa conformité en termes de résistance aux températures, de tracé, d’isolation et d’étanchéité. De plus, le conduit doit être aussi droit que possible, avec un maximum de 2 dévoiements et respecter les distances de sécurité par rapport aux matériaux combustibles.
Pour l’installation d’un poêle à bois, il faut compter environ 5 500 € pour l’achat et la pose par un professionnel. Cela inclut le coût du poêle, de la fumisterie, de l’arrivée d’air et de la main-d’œuvre. Il est conseillé de demander plusieurs devis et de se renseigner sur les primes disponibles pour réduire le coût total.
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